CR de la réunion des Pourquoi Pas.
Corbeil, le 9 mai 2008 à 20h
Rédigé par Jacques (Attac).
Un tour de table a montré les origines diverses de la trentaine de participants : LCR, syndicalistes, alter mondialistes, associatifs (LDH, ATTAC…).
Eric a ouvert le débat en présentant le cadre dans lequel se situe notre réunion : l’appel initié par la LCR pour la création d’un nouveau parti anticapitaliste.
La discussion a porté sur le contenu du programme proposé, un programme anticapitaliste qui doit permettre l’appropriation collective et la gestion démocratique des moyens de production. Certains ont fait remarquer que cette analyse est encore loin d’être partagée et qu’il risque de s’écouler beaucoup de temps avant qu’elle prenne forme.
On a aussi abordé la façon de réaliser la révolution. Si aucun modèle n’a été proposé, on a fait remarquer que le capitalisme, par les politiques qu’il mène actuellement, est en train de réaliser lui-même un large front d’opposition contre lui, et que si un jour, nos idées ralliaient une majorité de suffrages aux élections, c’est que la population aura compris la nécessité d’un changement de société.
La question de l’exercice du pouvoir a également été posée : tant qu’on reste dans l’opposition, on ne met pas « les mains dans le cambouis » et ça assure une position confortable, car on ne peut pas se tromper ni être soupçonné de corruption. Est-ce que l’exercice du pouvoir corrompt naturellement ceux qui l’exercent ?
Une réunion nationale des groupes qui soutiennent la création du NPA est programmée pour fin juin. Il est prévu d’y envoyer 2 personnes par groupe, un de la LCR et un autre non-LCR.
L’assemblée a adopté une motion réclamant la libération immédiate des syndicalistes de l’USTKE en Kanaky (Nouvelle-Calédonie pour les colonialistes).
A la fin de la réunion, il a été proposé d’adopter l’appel à la création d’un nouveau parti anticapitaliste, tel qu’il était rédigé. Cette proposition n’a pas fait l’unanimité et on s’est orienté vers la formule suivante :
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